Bourdieuville
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Privé des petits Puppos
 
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AuteurMessage
Yasu Hibiki




Messages : 1
Date d'inscription : 24/04/2018

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MessageSujet: go to youtube, add /watch?v=ZR_X6PrASho to the url, start listening at 0:28. enjoy bc i sure can't.   go to youtube, add /watch?v=ZR_X6PrASho to the url, start listening at 0:28. enjoy bc i sure can't. EmptySam 28 Avr - 22:51




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Nom — Hibiki
Prénom — Yasu
Âge — 16 ans.
Sexe — Masculin.
Race — Etoile.
Nationalité — Japonais.
Occupation — Lycéen ; offre parfois ses services de coursier ; aide dans un temple à ses heures perdues.
Orientation sexuelle — Inconnue.




physique

couleur des yeux — Bleu foncé, presque noir ; couleur des cheveux — Noir ; taille — 160cm ; poids — 55kg ; tatouages ou piercings — Aucun ; cicatrices — Quelques-unes sur les jambes, parce qu’il se balade toujours en short ; style vestimentaire — « Yahaa ! J’adore les shorts ! Viens t’battre ! »


pouvoir


Nom du pouvoir — Silencio – mind reading.
Description du pouvoir — On en deviendrait fou. On jetterait l’éponge, au bout d’à peine quelques jours. C’est un bourdonnement ambiant, un bruit de fond qui ne s’efface quasiment jamais ; il s’atténue simplement. Yasu capte les pensées de toutes les personnes se trouvant autour de toi, dans un rayon allant de 200 à 300 mètres, selon la santé et l’humeur du jeune homme. Les pensées d’illustres inconnus se répercutent à l’intérieur de sa boite crânienne, se cognent et s’entrechoquent sous forme de murmures, d’appels, de cris. Un bruit parasite, capharnaüm perpétuel, vacarme incessant dans sa tête, et ça fait mal. Ca provoque des migraines, ça l’empêche de dormir, c’est perturbant, ça le déboussole. Imaginez une télévision défectueuse qu’on ne peut pas éteindre. Les grésillements, la neige en permanence, à un volume important.
Heureusement, Yasu a un certain contrôle sur son don, bien que ça ne soit pas encore parfait. Lorsqu’il s’occupe l’esprit, son don devient légèrement plus supportable. De même, il peut baisser le son pendant un laps de temps d’environ deux heures, mais ça lui demande de la concentration. Plus il atténue l’écho des pensées, plus c’est épuisant physiquement. De même, plutôt que de recevoir les pensées de tous ceux qui l’entourent, le jeune homme peut choisir de focaliser son attention sur une ou deux personnes uniquement. Les bruits alentours se tuent, le chuchotement s’éteint pour ne laisser la place qu’à quelques voix. Dans ces cas-là, il arrive que Yasu n’entendent pas vraiment les pensées, mais comprenne à la place l’idée générale de ce qu’on veut lui transmettre, l’humeur de son interlocuteur, ou encore son état d’esprit.
Puisque son don n’est pas parfait, Yasu compte bien le travailler jusqu’à le maitriser complètement ; il s’agit pour lui d’une nécessité, pour ne pas devenir fou.
Même si de toute façon, on s’y fait.



caractère


Yasu a une caractère plutôt évitant ; il préfère ne pas se mêler aux autres, parce que c’est épuisant. Il évite les transports en commun aux heures de pointe, il évite le lycée aux heures de cours, il évite les parcs d’attraction le week-end, et les restaurants midi et soir. Il a besoin de beaucoup de temps seul, pour être au calme. Son don ne lui laisse aucun répit, et il ne peut le brider très longtemps. Mais en réalité, Yasu ne déteste pas la compagnie des autres. Il aime regarder ses amis parler, il aime être entouré de ceux qu’il affectionne, il prend sur lui et endure patiemment les moments où son don lui mène la vie dure. Par amour.

Yasu parle fort, d’une voix rauque, grave, qu’il ne connait pas, mais dans un vocabulaire correct. Il est désireux de se faire comprendre, et agite ses mains dans tous les sens pour illustrer ses propos. Il scrute le visage de ses interlocuteurs, en quête d’indices quant à leur compréhension. En revanche, lui, ça ne lui pose aucun problème de ne pas comprendre. Quand il ne parvient pas à cerner quelqu’un, à lire sur ses lèvres, ou à séparer ses pensées d’autres parasites, il se contente de hocher la tête, et se sauver. Parfois, il comprend globalement une bribe d’informations que son don lui transmet, mais ça ne lui permet pas de répondre précisément. Alors il est un peu à côté de la plaque.
Il est aussi assez tactile, il aime poser ses mains sur la gorge des autres, sentir leurs cordes vocales vibrer, et comparer avec les siennes. Et puis il aime bien crier, parfois en public, parce que ça lui permet de relâcher la pression, en même temps. Mais on lui a dit que c’était gênant, même s’il ne comprend pas bien pourquoi.

Yasu est assez indépendant et sûr de lui. Il pense qu’avec son don, il n’a rien à craindre, même s’il est plus encombrant qu’autre chose. Il estime que ça lui confère un certain avantage sur les autres, qui dans le pire des cas, comme des règlements de comptes, ou de courses poursuites lui permettrait d’esquiver et de s’en sortir en vie.
Il n’a pas peur de dire clairement ce qu’il pense, parce qu’il sait que personne ne peut le deviner. Il se montre honnête, parfois trop, et n’a aucun problème avec ça ; après tout, chacun se montre plus ou moins honnête avec lui, involontairement.

Quelques fois, Yasu a du mal à comprendre l’époque dans laquelle il vit. La technologie, il trouve ça compliqué, même si ça fait dix ans qu’il est tombé sur Terre. Il a arrêté de suivre l’évolution de la Terre pas mal de temps avant son arrivée, et se retrouver au milieu de panneaux électriques lumineux, d’appareils automatisés, et d’engins communiquant par ondes, ça l’a perturbé. Il a cependant été obligé de s’adapter, et rapidement.

La jeune étoile se montre parfois immature, adoptant le comportement d’un enfant qui découvre le monde, d’un enfant qui veut vivre, voyager et explorer la Terre. Un comportement d’enfant qui refuse d’adresser la parole à certains adultes, comme ça, simplement par caprice. Parce qu’il redoute les humains méchants, les humains égoïstes, les humains qui pourraient détruire la Terre. Il se fait peut-être des films, mais il dit qu’il a déjà vu ça.
Cela dit, il sait qu’il va être lié à un humain, et il n’a pas le choix. Donc il fait avec. Et puis, il voudrait bien qu’on lui prouve que les humains ne sont pas tous des cas désespérés.

Yasu est insomniaque, à cause des voix dans sa tête. Pour les éviter, il part souvent en vadrouille, loin de la ville, pour être au calme. Il traine dehors la nuit, il vadrouille dans les bois, grimpe aux arbres, cherche les endroits en hauteur. Il est un poil casse-cou. Parfois il dort à l’extérieur, quand le temps le permet. Quelques fois, son don peut être tellement insupportable que Yasu ne se contrôle plus. Il devient frénétique, animal, cherchant activement et sans aucune logique un endroit silencieux. Il crise et a besoin de se calmer rapidement, sinon il risque de se blesser en se cognant, ou en se griffant. Pour se calmer et occuper son esprit, afin de contrôler son don et oublier ce qui l’entoure, il invente des jeux, des règles, et il les suit. Ne pas marcher sur les lignes des trottoirs. Toujours marcher à droite des poteaux qu’il croise dans la rue. Toucher un rebord de fenêtre sur deux. Attendre que le feu piéton passe au vert en se tenant sur le pied gauche. Monter et descendre les escaliers en posant le pied gauche sur les marches impaires, et le pied droit sur les marches paires.

{Autres détails ;}
・Pacifique.
・Il comprend mal la violence. Cela dit, il serait capable de se montrer sauvage, comme une bête, si son humain était en danger par exemple. Il mord.
・Il a tout le temps chaud.
・Il essaie d’être tout le temps occupé.
・Il se ronge les ongles.


histoire

Vous pouvez passer les détails ou les mettre, c'est comme vous voulez! On veut au moins en savoir assez sur le vécu de votre personnage et ce qui a participé à le faire devenir ce qu'il est aujourd'hui. Si c'est une étoile, est-ce qu'elle souvient de sa vie dans les cieux ou non. Sa relation avec les humains. Comment elle a pris conscience de son pouvoir? (Si elle en a pris conscience, déjà!) Etc.

Tu observais la Terre, la planète bleue qui grouillait de vie. Et tu les enviais, ces petits êtres de la surface, qui du haut de leurs deux pattes postérieures arpentaient les mers et continents. Tu les regardais, et t’apprenais plein de choses sur eux. Leurs langages. Leurs façons de vivre. Leurs bêtes. Et ils étaient astucieux, ces petits bonshommes. Ils prévoyaient conquêtes, explorations, expéditions et aventures. Et ils te semblaient malhonnêtes, aussi. Parfois méchants entre eux ; et ça te mettait mal à l’aise, de les voir se battre pour un bout de terre, un peu de nourriture, des richesses. Tu pouvais comprendre certains cas, tu avais de l’empathie pour les victimes ; mais les guerres étaient de plus en plus terribles pour toi. Tu enviais ces humains qui vivaient intensément chaque instant de leur existence, activement plutôt que passivement ; tu les enviais, toi qui vivais dans la contemplation. T’aurais aimé descendre sur Terre toi aussi, et vivre à 100% ta vie comme tu l’entendais ; t’aurais voulu courir, grimper, tout expérimenter toi-même. Le problème, c’est qu’ils étaient pénibles à regarder. Toujours dans la démesure, incapables de cohabiter. Alors t’as fermé les yeux sur eux ; c’est une façon de parler. Tu t’es détourné d’eux, oubliant leur existence finalement si petite, si infime qu’en dire plus serait une perte de temps. Tu leur as tourné le dos.
Mais la Terre te manquait toujours.

Puis un jour, quelques décennies plus tard, c’est arrivé. On t’a décroché du ciel pour te déposer sur Terre. Tu ne brillerais plus au milieu d’autres astres ; on t’avait arraché à ta paisible existence faite de paix et de contemplation pour te jeter dans l’agitation terrestre. Et ça t’a fait peur ; c’était la première fois des années que tu regardais ailleurs que sur Terre, et ça avait changé. Perdu, perturbé, chancelant sur tes deux pieds.
Des pieds.
Tu remuas les orteils, fasciné. Le peu de vocabulaire que tu avais acquis lorsque tu étudiais la Terre depuis les cieux ne t’avait pas quitté ; et tu en étais fier. Puis tu as levé les yeux, jeté un regard aux alentours ; tu as frissonné. C’était le milieu d’une douce après-midi d’avril, mais pour un gosse d’environ six ans, se retrouver nu soudainement pouvait être rude. Tu t’apercevais à peine de l’agitation qui régnait autour de toi. Pouvret. Enveloppé dans un silence implacable, tu te rendis enfin compte de tous ces gens qui couraient, qui agitaient leurs lèvres sans qu’aucun son ne franchisse celles-ci. Qui aurait pu abandonner un enfant sans aucun vêtement ici, au beau milieu du sanctuaire Atsuta ? Rapidement, on te couvrit d’un pull trop grand pour toi, t’habillant ainsi d’une sorte de robe. Et puis l’information parvint enfin à ton cerveau ; les humains n’étaient-ils pas des animaux bruyants en temps normal ?
Et pourtant, t’entendais rien. Pas un rire. Pas un seul pépiement d’oiseau. Pas un seul bruit de pas sur le gravier. Rien.
T’agites les mains, t’essaies de leur faire comprendre que même s’ils font marcher leurs cordes vocales, tu les entendras pas. Et finalement, quelqu’un semble saisir que ton ouïe ne fonctionne pas comme prévu, et que tu n’es pas accompagné. Rapidement, les recherches cessent, plus personne ne court dans tous les sens, à la poursuite d’un parent en fuite.
C’est ainsi que les prêtres et miko du sanctuaire Atsuta se retrouvèrent avec un gamin dans les pattes. Toi.

Evidemment, la partie moins amusante devait suivre. Il fallait se renseigner à ton propos, officialiser ta présence sur Terre, et tout ça signifiait un tas de paperasse. Heureusement, en ta qualité d’enfant fraichement arrivé, et encore peu à même de comprendre ce qui t’entourait, tu n’avais pas grand-chose à faire. Simplement suivre les grands ; d’abord à l’hôpital, où on te fit passer une batterie de tests, on te fit un tas de vaccins, avant de te juger apte à sortir et côtoyer d’autres humains. Il fallut ensuite t’emmener au poste de police, où on chercha à savoir si tu étais un enfant perdu, enlevé ou disparu. Si tu avais fugué, si tu avais des problèmes à la maison, et d’autres choses dans ce genre-là. Heureusement que les histoires d’étoiles tombant sur Terre étaient de plus en plus fréquentes ces derniers temps, sinon ils se seraient montrés bien plus réticents à te croire. On accepta donc facilement le fait que tu ne viennes de nulle part ; les policiers choisirent tout de même de te garder dans leur base de données, au cas où quelqu’un te chercherait. Un peu comme un chien dans une fourrière.
L’étape suivante, c’était de te trouver un responsable légal. Puisque tu n’avais visiblement aucune attache en ce monde, il te fallait trouver une famille, pour donner un point de départ à ta vie, ainsi qu’une ancre à laquelle te raccrocher en cas de pépin. Un parent. C’est alors que le prêtre Takahiro Hibiki, qui t’avait pris en charge personnellement dès l’instant où tu avais eu besoin de soutien, devint officiellement « papa », et toi « Yasu Hibiki. »
Enfin, vint la partie sans doute la plus importante de ta jeunesse. Ton entrée à l’école. Evidemment, il apparut bien vite le besoin pour toi de fréquenter une école spécialisée ; après tout, bien que tu disposes de connaissances et d’un vocabulaire suffisant pour un enfant de ton âge, il était nécessaire que tu apprennes à vivre avec ta surdité. Il faut dire que même avec toute la bonne volonté du monde, tu ne comprenais que rarement ce qu’on attendait de toi. Et même si tu présentais à l’époque un retard scolaire important, il fallait que tu grandisses comme un enfant normal. En plus d’apprendre à lire et compter, tu appris le langage des signes, et commenças rapidement à tenter de lire sur les lèvres. L’apprentissage de l’écriture devait se faire progressivement, avec chaque année son lot de kanji.
Tu te mis à faire des efforts, Yasu. Tu voulais comprendre, et tu voulais qu’on te comprenne. Tu aidais régulièrement ton père au temple, en passant le balai dans la cour, ou en accomplissant une quelconque tache. Finalement, tu voulais juste avoir l’air grand, et prouver que tu étais utile. Et tu te sentais à ta place, ici.
Globalement, ta scolarité se déroula sans grand problème ; on te permit même d’apprendre à parler, avec l’aide de spécialistes. Ta voix, elle existait ; tes cordes vocales étaient simplement endormies, d’après les docteurs. Il fallait l’entrainer, la stimuler, et tu te montrais volontaire. C’était ton quotidien, et ça nécessitait pas mal d’efforts et d’assiduité. T’étais heureux d’être là, sur Terre, parmi des humains qui te redonnaient foi en l’humanité.
Et puis tout s’est cassé la gueule.
Très vite.
Violemment.
Je suppose que vous n’avez pas oublié la nature de Yasu, n’est-ce pas ? Une étoile comme tant d’autres, tombée sur Terre envoyée par l’étoile divine. Il était donc logique que ton pouvoir se manifeste, Yasu. Et t’avais seulement onze ans.

« q̳ͭͫͫ̎͒̇ü̮̭͎͚̖̫̎͋’̩͋̀̿e͈̫͆́̀s̷̹͈̼̎̇t̼̱̯̙͒ͥͅ-̷̦̪̾̂͛c̞̜ͭ̈e̞͎̲̠̙̦͊ ̤̼̠́́̍̂q͡ŭ̡͐ẹ̫̤̗̲͆̃͢ ͓̤̰̻̊́̊m̤̮̫͒̉̐̽̆́a̹̘͑͌ͯ̑̂̀n͓̯̽̎ͬ͑g̛͙̲̞͓̪̘̅͋ͤ͆̀ͯḙ̖̮̙̫͚̗̆ͥr̰̘͓̈́ͤͩͤ̆̏͜ ̩̥̰͍͈͕͠ď͚͈̤̗̅̀ͮ̚e̓̌̂ͬ̂̽ḧ̩̒ͮơ͚̙͉̜͙̜̫r̴̘̩̓̾́ͬ̉ͪ͌ş͌ ̖͓͓͐̇͌̄́̚̚c̡͍̪h͚̟͕̤̋͆͂̎̇ͬ͆͝e̡̳̰ͭ͂̔ͅr͙͕̗̻̗̮̲ͮͭ̇ͧ͒ͪc̢̯̿͆̆ͨh͕̙͂̑̚e̛̤̺̘ͭ̋ ̟ͬ̿͛̂̆ú̯̤͝n̷͉̜͗̓̍̀ͨe̬̪̫̖̙̟͉ͯ̑̾͝ ͣͤ̏̌͏͇̺͎p͔ͩ͛o̞͇ͪ̅̒ͨ́͢ủ̢͈ͩb̻̤͓̫̙̙ē̶̦̘͍̆̒̊̀̽̐l͒͡l͓̜̯̒͋ͪē̺͍̠̺̮ͬ̏͌̑ ̙̯̆p̜̰̦͉̣̮ͭ͊ͅo͉̳͖̾ͭu̮̯̥̫̲̹͋͒̚ȓ̰̰̱̠̟̻͂̿̄̓̋ͅ ̞̹̲̝̰̩ḿ̪̭̹̬̰̞ͅo̸̤̠̯͔̬̰̓̓ͬ̄n̝̹̹̬̜͍̍̂̾̈̚ͅ ͔̝̪͍̩̦ͦ͐ͥ̒̂̇t̢̻̮͂͐ͮͫͥ̄ͩe͕ͫ̅̀͆̉̓ͅs̰̳̤͚̙͋ͥ̉ͅt͙̩͎̣̥̂̀͊ͬ̃́ ̻͕̮̇̌͋ͅd̹̣̟͕̎ͯ̾̐͝e̸̤̝̦͋̿ͩͅm̗̖̦̙̤ͥͭͅa͎̼i̦̝̥͆ͥ̊ͨ͐ͤͅn͖͍̗͎͌ͭͣ̇͗ͬ̄ ̤̩͇̍͐͐j̜̮̐̈̋͌ͭ̂̇̕ê̲͕̼̤͡ ̳̳̬̤͇ͪ̽͡ͅs̨͔̦ͮ́ȁ̛̘̬̤͒͗̉̏̀͆i̸̺̞̲̫̻̲̝s̡͓̙̭͙̞̝̳̏͐̆̿ͤ ̜̮̹̃͌p̞͡ȧ̬̽ͨ͢s̊͏ ͇̹̱̲̟̲͔͑ͧ͂̒̾̕ś̩̞͍͎i͙ ̰̳̙̙ͨ͛̀s̼͙̦͎͕ͭ̎̽̇̅̔ͣ͟ͅ’͓̺̳̳ͤ̋̅͐i̟͇̬̠̩̋̈́ͩl̮̮̹̠͎̺̖ͮ̉̒͐̊̎ͤ ͩͪ͒҉̺̹̗̱̺̮v͕̹̥͑͊̓o͆̇͒̒̇̈ü̩͐̐ș̖̻̲̺̒ ̣̘p̈́̍̅̂l͆̔͐ͭ͞á̶͚͇͂̊͑̋̑i̫̗͇̟͉͊͐ͨ̊̎̈́ͨ͡t̨̙̟̽̈́̂̽ ̣̜j̷̗͓͕̯̄̃e̷̪̟̮̺̠̮͂ ̭̥̣ͮͪͥ͋̈̇v͓̭͗̎ͨͨͣ̈̚e͈ͩ̇͐̄ͩͨ̏́ṷ͂̽x͙̣͕͆̓̒ͧ̔̔̆ ͍͕̥̥̘̼̮̈́͌ͯ͑̅̊ͮå̴̫̭̻̥̻̊̏c̵̺̼̣͓̥̜̋̾ͤ̈ͅc͚̣͗́̎̋̿ͣo̢̹̠̻̖r̠̀̔̉ͫ͒͐d̨̟̰͛̇̃e̬̲ͤ͋̿͛͗̊͠z͎͖̓̿̔̓̆͐-̞͉͚̳̟ͯ͑̅̑ͬ͜m͓͖̯͖̟̳̰̎ͭ̍͆̄o͕̼̽̉̿i̞͗̾ͮ ͔͓̺͓͙̗c̜̤͐́̽’̑ͩͬ̓͏̞͕͍e͖͈̳̙̖ͬ̄ͪ̍̐͝s҉̲ṭ͊ͩ ̡̓̂ͤ̓͌̏ͦt̤̍ͨ̄̾̉̊͗ͅr̢͚̿ͬ̋͂̓ͩo̍̿͊̐͏̭̥̘̞̺p̲ ̺̻̹̤̞̇́ͪ̓ͥͫc͈̈́ͥ̎͐̊̂̄h̴͙̖̥̩e̴r̠̹͚ͨͨ͂̎ ̳͓̫̭̟s̱̅͊ͦ͑ͥ́o̦̻̙̜̻ͨ̎u̺͓̰̲̯ͨ̏̓hͨͪ̑̋ͤ̚͢ả͕͚͈̚ị̰̪͍͖̈̒ͮͯ͑̅̿t͛͆̿͛̚ ̭̖͗̅͆̅́̚1̲̏̐ͬ̌͊͌́0̣͔̦̗̰͒ͧͧ͋̚̚ͅ ̩̺̑ͥ̑͢y̵̗̗ͅe̺̫͚̲͆̿̌ͯ̚ń̈́̈͌ ̡͗ͮ͂s͎̤̗̗̦̱̔u͈̳̩͍͍ͤͣ͂͌ͫ̓͠f̘̙͎̠ͮ̍͜f̫̮͓͍͈̻̊̓̿̒̅̃͘i̺̣̩͒̆̅rͦ̃̇̒o͚̳͌́ͭ̓n̼͈̤̞̽t̉̅͊̿̈ͣ̒ ̦͔̮͉̗̠͖h̤͍̩͍͔͓̳͛ͨa̧͒́̊́͛ͯh̍̊́͂̿ͮ͒͞a̵͔̞̱̪̟ ͇͚͈̙͓̻͡j̸̺̮ͥ̊͊̉ȇ̟͙̲̰̾ͅ ̗̩͉̅ͩ̀ͫ̆̾s̏ȃ̼͓̰̽̆̐i̧̭͙ͨ̾ͬ̓͗s̯̥̺͓̹̞͎͊́͊ͨ͂̃͛ ̭͍̜͒̊p̷͖̗̠̺̺͂͛̈́̊͆̾̎a̪ͦ̓̌ͯ͠ş̘̙̰͓̦̑̈ͬ̅ ̦̞̄̌̊̊̂̽ͅl̦̥͖̙ͨͣ̂e̜͍̠͖͚̔̈́̏͞ͅs̖̻̫͗̇͐̅͛̿ ̜͇̫̜̜̪̀ͨͬͪ̓̓̀ͅc̜̔̈̑ͣ͋̔ò̤ͥ͑̇̈́ͤ̚͜r̪̦̐ͨ̆ͮ̍̔̐b̊ͤ́͛͂e̳̻̰͇̔ͭa̧͇̞u̥̙̟̭͎͑̔̂ͮ̒̂̒ͅͅx̰̰ͪ̓ ̭̳͉̥̰ͫ̆̊͐̄c̹̯ͬͯͭͫ͒ͭͬo͕̎m͖̬͈͍̙̮͂̂ͫ͂̏́m͔̘ͨͤ́͠e͙̺̲̞͉̦̠̽̅̑̀nͮ̀̌t̃ ̱͈͚̗̠̭o̤̺͓̞̙͚͇n͕̻̣͆͋͆ ̧̔̔ͫ̌͂̊̑fͫ̀̄ͧͩ͡a͓̖͉͈̹̥͚ͮ͆i̴̫͍t̗̼̭͆ͫ͋ͬ̏ͦ̅ ͣ̉̒̀e̙͕̜̻̝̘̤ͧ̓ͯ̐̒̓l̡̺͗ͧͬ͋̑l͚e̷̻͗̎ͮ̚ ̘͍̲͓̫̔ͮͭ̂͡ͅe̯̟̮͈̳̭͡s̵̞̗̜̬̥͐̋̓ͩͤ̌ͪt̤̗̥̱̗͚ͣ͛͐ͩͨ͝ ̗̲͖̼̘͈͉b̴̮͎ͯͪ̉͒̚ẻ̅̌̂l͓̜̯̱̳̈ͣ͠l̪̱͙̥̺͈̋ͤͬeͯ̂ ̷̪̣͕̮͍̊ͪ͂ͫ͋͌̚ẙ͍̼͖̺͓̱̚͟’͎͈̩̺͈̜̬̀a̛̩̺̟̙͓̟ͥ̈ ̟͇ͯ̈͐͝d̟̗̜̭̱ͬ̍̀ͬͩ̌u̮̠̭͝ ̂̅͛͛͏͖̘b͈͇͎̙̻̿̓ͪ̉̀o͙͍̳̬̜͐͗̾̾̽ͯn͈̙̙͙̐̊̒̓̋̒ͤ ̲̔͂b̵͓͙̠̭̟̗̱̓̉̾̔̿̇̃õ̭͇̩̒ͅͅṷ̭ͮͩͫ̉̈́͗̕l̳̦̱͙̂̐̎̐ͤ̄ö̱̝̫̯́̔̃̉̂̂ͩt͗̃̀͆̏̐̚ ̟̲̯̞̘̎ͧ̕ç͙̰̩̱̤͈ͪ͗̈͛̓ͅa̶̾͂̓̇ͦͮ͒ ̥̟̥͉͠m̵̞̹̟͙ͣ͗̄͋ͥͦͥe̙̪͈̳̙͈͎̾̾̎̀ ̖̥̪͓̀s̼̳͚̟͉ͬ̽͗̅͑̊ͮ̀a̤͇̤ͪ͛̈́̉ͥ̿̃ͅo̹̝͓̫̙̳̾ͮ̃͒̓̊ų͖͔̤̳͇̻̬͌lͮ͌̃ͫ̑ͣ̚҉͙̙ḛͪ͛̄̉̑ »

T’as pas compris tout de suite. Mais les voix devenaient de plus en plus fortes.


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T’as cligné des yeux, tourné la tête, t’as cherché à savoir ce que c’était, d’où ça venait, mais t’as pas trouvé. Ça venait de toi.


« il a l’air ce gosse un peu mal ambulance c’est pas je veux le mien pas être responsable appeler quelqu’un faudrait qui sont peu importe ses parents achète un porte j’ai faim berk bonheur pâle il est malade dégage »

Ta tête menace d’exploser ; les voix t’attaquent presque de tous côtés. Tu tombes à genoux ; les voix s’amplifient encore, et tu comprends à peine un mot sur deux. Ca faisait longtemps que t’avais pas entendu quelque chose, que t’avais pas écouté quelqu’un. Et tu pleures parce que c’est soudain, et que ça fait mal. Tu sens le sang battre dans tes tempes ; tu vomis sur le gravier, incapable de te relever. La clameur interne ne fait que s’accentuer, et tu vois quelqu’un courir vers toi avant de t’effondrer sur le gravier. Ferme les yeux.

Le silence.
Le silence, mais ça ne durera pas très longtemps. Et ça, tu ne le sais pas encore, tu n’as aucun moyen de le savoir. Tes yeux sont clos, et t’as l’air tout frêle, posé là sur ton lit d’hôpital, enveloppé dans les couvertures trop fines. Papa est assis à tes côtés, et attend que tu ouvres les yeux.
C’est une mauvaise idée, Yasu. Si seulement t’avais pu les garder fermés pour toujours.
Dès l’instant où tu émerges de ta torpeur, les voix reprennent ; plus calmes, mais toujours aussi indiscrètes, imprévisibles, détestables. Tu te remets à pleurer, et tu cries, tu comprends pas. Ton corps n’a qu’onze ans, et t’as vécu dans le silence pendant longtemps. Tu te sens envahi par des pensées, des sensations et des mots qui ne t’appartiennent pas. Tu satures. Entre deux hoquets, tu tentes de demander de l’aide à Papa, tu tentes de lui expliquer ce qu’il t’arrive. Il se montre compréhensif et à l’écoute, mais t’as du mal ; tu tentes par le dessin, mais tout ce que tu parviens à coucher sur papier, c’est une représentation de toi avec la tête remplie de gribouillis, et quelques larmes.
Heureusement pour toi, les étoiles à forme humaine étant un phénomène de plus en plus fréquent, des cellules d’aide spéciales sont mises en place. On vient te parler, en tête à tête comme en groupe, on cherche à mettre des mots sur ce qu’il se passe dans ta tête, ces pensées qui s’entrecroisent et se chevauchent. Et il faut dire que le boulot est bien fait ; après une dizaine de jours passée dans un calme relatif, à suivre une sorte de thérapie pour t’apaiser, on a mis le doigt sur ton problème. Mais les solutions ne se bousculent pas aux portes ; tout ce qu’on peut te proposer, c’est d’alléger ton petit souci. La clé, ce sera à toi de la trouver seul. C’est personnel.
Te consacrer à ce que tu aimes, ça pourrait t’aider. Tu demandes la permission de voyager, mais tu es encore bien trop jeune. Papa te propose en revanche d’essayer d’apprendre de nouvelles langues, pour t’ouvrir sur le monde, t’occuper l’esprit, et « ça peut-être pourrait venir t’aider à chez toi l’avenir. »
Tu peux t’isoler, te vider la tête quelques instants ; tu commences à correspondre avec un tas d’autres gens à travers le monde. C’est difficile, mais nécessaire, pour ne pas te laisser envahir. Ton niveau d’anglais date un peu, n’ayant pas vraiment travaillé cette langue plus que cela depuis ton arrivée sur Terre, mais la correspondance te permet peu à peu de te remettre au goût du jour. Tu apprends à lire et écrire le chinois en autodidacte, et tu t’en sers comme entrainement pour les kanji. Tu t’essaies à un tas de langues, dans le simple but de t’occuper l’esprit.
En revanche, ce léger traumatisme au cours duquel tu as pris conscience de ton don t’a été d’une aide précieuse. En effet, grâce aux mots faisant écho dans ton crâne, tu appris à mieux parler, mieux prononcer, travaillant de pair avec ce qu’il te reste de mémoire du temps où tu observais la Terre. Tu comprends mieux certains concepts ; comprendre les autres par contre est devenu par la suite un véritable défi. Entre les bruits qui se mélangent dans ta tête, et ce qu’ils ont l’air de vouloir te dire, ça devient trop compliqué pour toi. T’as du mal à te concentrer. Tu commences à éviter les foules, tonitruantes, pour te tourner vers de plus petits effectifs, des groupes de quatre ou cinq personnes. C’est alors que tu commences à t’exercer à ton don. Tu testes tes limites, tu essaies de faire taire le flot de pensées, tu tentes d’isoler une voix, la séparer des autres. Les efforts que tu fournis portent peu à peu leurs fruits. Tu t’imposes une routine d’entrainement, entre ton apprentissage des langues, tes correspondances, l’aide que tu apportes au temple, ton travail à l’école, qui devient presque insupportable entouré de tous les professeurs et élèves, tes devoirs, et tes escapades nocturnes à l’improviste. C’est le seul créneau horaire que tu as trouvé pour être à peu près au calme. Tu ne t’arrêtes jamais, t’as pas le temps de penser, et tu ne peux dormir que lorsque ton corps n’en peut plus et s’écroule de fatigue. Faut vraiment que le sommeil t’assomme. Rester occupé en toutes circonstances t’empêche de devenir fou, et d’accorder trop d’importance à ton don.
Sauf que t’as maintenant le corps d’un gamin de quatorze ans. Et soyons honnêtes, tu ne tiendras pas le coup indéfiniment. Tu te tues à petit feu et tu ne t’en rends même pas compte. T’attends juste de dormir, de tomber d’épuisement, t’attends la mort avec sursis. Ton corps s’épuise, et pourtant tu continues à vouloir en faire plus ; tu décides qu’il te faut trouver ton humain, faisant fi de ton état de santé. T’en parles à Papa, tu lui demandes, s’il te plait, de te laisser aller à Hoshikami. Il est réticent au départ ; faut dire que tu donnes pas un très bon exemple. T’as pas l’air de quelqu’un qui pourrait s’en sortir seul. Tu argumentes ; il y a de fortes chances que ton humain se trouve là-bas, et patati et patata. Et puis, tu as déjà des amis sur place ; ce serait aussi une chance pour toi de devenir indépendant.
Combien de semaines sont passées avant que Papa ne cède finalement à ton caprice ?

Tu fais donc ta rentrée à l’académie d’Hoshikami. Tu te sens plus libre, et tu penses gérer ta vie comme il faut ; tu fuis toujours autant la nuit, évite les foules et sèche les cours, mais tu commences enfin à voir le côté pratique de ton don. Les voix qui parasitent ton esprit présentent désormais un certain intérêt, lorsque tu parviens à les utiliser. Comme pendant les examens, les jeux de société, pour esquiver, etc. Tu dois encore lui trouver d’autres avantages. Et tu en veux toujours plus ; tu veux le maitriser à la perfection, tu veux voir le monde, tu veux t’occuper et vivre à 200%, parce que 100% ça n’est plus suffisant.
Tu continues d’en faire trop. Faudrait que tu puisses lâcher prise, que t’essaies de te détacher un peu du reste. Maintenant que t’es à Hoshikami, t’es trop libre ; t’as besoin de plus de structures, de trouver le juste milieu. T’as aucune idée de ce que ta vie deviendra ; tout ce que tu sais, c’est que tu veux voyager. T’attends que ça. Mais pour l’instant, tu vis au jour le jour, enchainant des petits boulots. Tu aides dans un sanctuaire de la ville, remerciement silencieux pour ton père adoptif. Et tu te fais des amis, des connaissances ; t’es toujours fourré à droite à gauche. Tu tentes maladroitement d’apprendre à vivre.






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